【大紀元9月27日訊】
女士們,先生們,
眾所周知中國(中共)不尊重人權。在日內瓦的人們都瞭解這一事實,因為日內瓦議會早就表示支持在西藏的言論自由。
這一態度是現今的瑞士聯邦總統卡勒密 雷伊女士還在日內瓦當議員時,就表達了的。這也顯示出了日內瓦人民不僅僅為他們擁有人身自由權而感到驕傲,而且他們所選舉的官員,在其他國家人民的人權受到踐踏時也挺身而出。
就如同我們對西藏和西藏人民的支持那樣,我們今天也有責任盡一切努力,停止中國政府對其一部份公民的非人道行為。儘管這一大國是我們的經濟夥伴,而且我們兩國的大小也十分懸殊,但這並不能改變我們的意願。作為民主人士來講,維護言論自由是義不容辭的。如果相反的話,那就意味著瑞士的民主也處於即將完結的危險之中。
我們應該關心的是法輪功修煉者,因為他們受到了最殘酷的迫害,在人還未死時就被摘取了器官,並被出賣。
如果要體現出日內瓦這個國際人權和國際和平之都精神的話,作為日內瓦民選官員之一,我的責任就是盡一切努力制止酷刑和人體(器官)買賣。
和我一樣,其它的瑞士政治家也都看到了中國的過失。比如呂斯 德雷菲斯(RUTH DREYFUS 瑞士前總統)女士也談到了這個問題。她在中國前主席來瑞士進行正式訪問時,以堅定的民主觀念回應他。她明確的表示,雖然兩國有著經濟關係,但是維護個人自由的責任是不可動搖的。
前人的榜樣可以幫助解決我們面前所遇到的困難。我們是應該著重經濟利益還是人的基本權力?這個問題的一半其實已有答案,因為瑞士、尤其日內瓦承擔著執行國際人權條約的責任。
中國這個大國也不能對此忽視,這也就是為什麼瑞士雖然是小國但是卻受到了中國的重視。我們並不希望以此來引以為榮,只是強調了她的重要性和影響力。
法輪功受迫害真相調查團(CIPFG)的出現, 可以讓我們達到兩個目的。一方面, 她可以喚起人民, 特別是中國人民在聯合國憲章下聯合起來。另一方面,當人權受到踐踏時,表示出我們的關注。這個團體明確的顯示了不同的國家和人民,如同我一樣的具有民主訴求的人們,希望看到人的尊嚴得到尊重, 非人道的行徑得到剷除。
我們要從歷史中吸取教訓,儘管瑞士是中立國但這決不意味著可以保持沉默。BERGIER委員會的調查顯示了在第二次世界大戰時,我們國家對發生在德國的種族滅絕和其它的殘忍行為視而不見,裝聾作啞, 而只是從和希特勒德國的經濟往來中獲得好處。我們不能再讓歷史重演。
所有以上的理由使我們歸結到了基本倫理這樣一個核心問題上,我們每個人都應懂得, 我們保持沉默,其實就是支持了中國(中共)的行為。
我們以那些受難者以及仍在繼續受難的人們的名義,請大家來支持法輪功受迫害真相調查團。
瑞士日內瓦州大議會議員, 國會議員候選人
埃里克.斯特非
2007年9月15日
附法文原文:
Cette prise de conscience, à l’époque où Madame Calmy-Rey siégeait encore parmi nous comme Députée et actuelle Présidente de la Confédération Suisse, démontre que les Genevois sont non seulement fiers des libertés individuelles dont ils jouissent, mais encore leurs élus n’hésitent pas à militer en faveur de la liberté d’expression d’autrui lorsque celle-ci est gravement mise en danger.
Comme cela a été le cas pour la défense du TIBET et du Peuple tibétain, il est aujourd’hui de notre devoir de tout mettre en œuvre pour arrêter les agissements inhumains de la Chine contre une partie de ses ressortissants. Le fait que cette grande Nation soit l’un de nos partenaires, notamment économiques et en dépit du déséquilibre manifeste des tailles de nos deux Etats, n’y change rien. Il est de notre devoir de démocrates de défendre la liberté d’expression. Faute de quoi c’est la démocratie suisse qui est, elle aussi à terme, en péril.
Dans le cas qui nous occupe, il faut savoir que les pratiquants du Falun gong sont les victimes régulières des pires atrocités, avec les prélèvements d’organes sur des corps encore vivants à des fins commerciales.
Si je veux être digne du statut de Genève, dont j’en suis un des élus, comme Cité Internationale des Droits de l’Homme et capitale mondiale de la Paix, il est de mon devoir de tout entreprendre afin que cesse la torture et le commerce d’êtres humains.
Comme moi, d’autres personnages politiques Suisses ont pris conscience des manquements de la Chine, comme par exemple, Mme Ruth Dreyfus aussi confrontée à cette question. Elle a su répondre au à l’ancien Président chinois, en visite officielle en Suisse, avec une fermeté et un sens de la démocratie qui l’honorent. Elle a su dire qu’en dépit des relations commerciales, le devoir de défense des libertés individuelles demeure.
Ce qui précède nous aide à mieux cerner le dilemme qui est devant nous. Doit-on donner la priorité au business ou aux droits fondamentaux ? Une partie de la réponse nous est donnée par le fait que la Suisse en général et Genève en particulier, est dépositaire de la Charte des droits de l’homme.
La Chine, cette Grande nation ne l’ignore pas et c’est bien pour cette raison que la Suisse bénéficie d’un traitement qui n’a pas de commune mesure avec la taille de notre pays. S’il n’est pas question ici d’abuser de ce statut de dépositaire, il est en revanche important d’en souligner la signification et la portée.
La présente (CIPFG) coalition d’investigation de la persécution du Falung Gong en chine, nous permet d’atteindre les deux buts. D’une part elle rappelle aux Peuples réunis par la Chartes des Nations Unies en général et à celui de la Chine en particulier et, d’autre part elle nous permet de démontrer à tous notre préoccupation lorsque les droits humains sont maltraités. Cette coalition constitue un signal clair des pays et des citoyens, qui comme moi représente l’expression vivante de la démocratie qu’ils entendent voir respecter la dignité humaine et abolir ces agissements inhumains.
L’Histoire nous appris qu’en dépit de sa neutralité, la Suisse ne peut pas rester muette. La Commission Bergier a, précisément, dénoncé le mutisme des autorités suisses lorsque, durant la deuxième guerre mondiale, notre pays a préféré fermer les yeux sur le génocide en cours et les autres actes de barbarie, au profit de ses relations commerciales avec l’Allemagne hitlérienne. Il nous appartient de ne pas répéter l’Histoire.
Toutes les raisons évoquées ci-dessus nous mettent au cœur d’une question éthique fondamentale et il appartient à chacun de savoir si par son silence, il soutient les pratiques chinoises.
Nous vous invitons, au nom des victimes qui souffrent et vont encore souffrir, à soutenir la présente coalition.
Eric Stauffer
Député au Grand Conseil de la République et Canton de Genève
Candidat au Conseil national
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